La Corrida de Houilles, ma première et je l’espère, pas la dernière !
Comme vous le savez, je ne me considère pas du tout comme une référence en matière de course à pied. Ça a longtemps été ma bête noire et je me rapproche plus de la tortue que du lièvre. Pourtant, avant de célébrer le passage à la nouvelle année, j’ai décidé de suer un peu. Pour cela, j’ai pris le départ de ma deuxième course officielle à l’occasion de l’ultime rendez-vous de l’année en matière de course à pied : la corrida de Houilles.
Et j’ai eu envie de vous en faire un petit compte rendu par ici ; non pas pour me vanter de ma (non) performance, mais plutôt pour montrer que tout le monde peut se lancer si l’envie l’en prend. Parce que tout le monde a le droit de franchir une ligne d’arrivée et de s’en sentir fier au moins une fois dans sa vie.
Inscription & avant course
J’avais vu passer l’événement sur Facebook et en avais beaucoup entendu parlé de la part des « puristes ». Sur le papier, participer à cette course, c’est une bonne idée : course de grande renommée (même si j’ai fait la course populaire), 1 mois tout pile après ma toute première course de 10 Km et parcours en 3 boucles roulant et très ambiancé. Dans les faits : entre Noël et le jour de l’an, j’ai connu mieux comme état de forme pour se retrouver sur le sas de départ d’une course… Honnêtement, cette échéance m’a simplement donné un regain de motivation pour sortir courir, même quand la météo ne s’y prêtait pas forcément et que le soleil décidait de se coucher trop tôt.
Je n’avais donc aucun objectif de RP ou autres, mon niveau ne me donnant pas cette prétention. En revanche, cette course s’inscrit dans ma préparation pour l’Ironman de Nice. L’objectif donnée par le coach était de :
1. Terminer sans trop subir
2. De tourner aux alentours de 6min/kilo
Nous y voilà, le 31 décembre 2017, Maxou et moi dans les rues du centre-ville de Houilles. Je récupère mon dossard, puis le tee-shirt de la course. Point de vue organisation, c’est le top ! Tout va très vite et les bénévoles sont justes géniaux. Je m’échauffe 10 min puis me change. Maxence me dit d’enlever ma veste, mais je n’en ai fait qu’a ma tête(comme toujours), la garde et go sur le sas de départ. À ce moment-là, je ne me sens clairement pas à ma place. Je reste au fond et me mets dans ma bulle.
Première boucle
14h45, le départ est lancé. Je pars tout de suite avec la meneuse d’allure (1h) et je suis très surprise de courir à mon vrai rythme dès le départ. En effet, les routes sont larges et les vagues de départ ont été bien menées. Pas de ralentissements ni de bouchon durant la course. J’arrive donc à tenir une allure aux alentours des 6min/km. Tout se passe très bien, je gobe littéralement ces 3 premiers kilomètres prise dans l’aspiration de la meneuse d’allure et des autres participants.
Deuxième boucle
Tous les km de petits panneaux annoncent la distance, je me dis que je suis en train d’avaler le plus gros, il me reste bientôt plus que la moitié, mais certainement pas la partie le plus facile. Et c’est vrai, tout se passe très bien jusqu’à la fin de cette dernière boucle. Je suis dans le rouge côté fréquence cardiaque, mon souffle ne me joue pas de tour, par contre mes jambes commencent à faiblir. Je me dis alors, qu’il faudra travailler le renforcement musculaire ahah, mais je sais aussi que c’est ce très cher acide lactique qui se manifeste. J’essaye de m’accrocher à cette flamme verte, mais en vain. Je la sens s’éloigner. Heureusement, l’ambiance est vraiment au rendez-vous pour cet événement. Il y a beaucoup de bénévoles souriants et adorables tout au long du parcours et le parcours en boucle me permet d’avoir les encouragements de Maxence à plusieurs reprise.
Troisième boucle
Je me retrouve seule… alors j’ai regardé en arrière. Pas seulement les personnes qui couraient derrière moi (car ils n’étaient pas nombreux), mais surtout ceux qui ne courent pas et ne le feront jamais, ceux qui courent, mais ne coursent pas, ceux qui se sont rendu à la ligne de départ, mais pas à la ligne d’arrivée… Ceux qui couraient mieux que moi, mais qui ne courront plus du tout. Puis, j’ai regardé un an en arrière, lorsque pour moi courir 5km rimait avec impossible. Je suis encore là. Je me concentre sur ma « foulée », j’entends les encouragements du public présent, ça me réchauffe le cœur. Plus que quelques mètres, j’accélère (du moins, j’essaie) et je passe enfin cette ligne d’arrivée.
Je suis fière de moi. Fière, non pas d’être meilleur que mes contemporains ou de mes prédécesseurs, car non, je ne le suis pas du tout. Mais incroyablement heureuse d’être mieux que moi-même, jour après jour.
Enfin, elle se transmet facilement (surtout sur les courses), je souhaiterais remercier la gentillesse. Merci à vous chers inconnus, merci à vous pour vos mots doux, merci à mon staff du LOVE @maxoulejeune. Car sans vous, rien de tout cela n’aurait la même saveur ♡
Suivez-moi sur
Tee-shirt manche longue, Veste & Headband : Kalenji / Short : Nike Pro / Chaussures : Nike Pegasus 33 / Montre GPS : Garmin forerunner 935
The Comments
Olivia
C’est super de positiver comme tu le fais ! 🙂 Peu importe l’allure et le temps que tu as fait, l’essentiel est d’etre fière de toi 🙂
Laura Rêve en Grand
OliviaOh merci Olivia ! Oui le plus important est de toujours positiver 😀