Autant dire que le compte à rebours est lancé, à 50 jours du RACE DAY, je vous fais un petit bilan sur les deux derniers mois de ma préparation Ironman Nice : mars et avril.
Pour ceux qui auraient loupé mes trois premiers mois d’entrainement, c’est par ici >
Mars : Cycle de développement 1
La natation :
Pas de grand changements de ce côté-là. En début de semaine (mardi ou mercredi) c’est une séance physique avec beaucoup d’intensité et de rythme. En fin de semaine (vendredi soir) c’est essentiellement de l’endurance de base avec beaucoup d’éducatifs et de temps en temps un peu de vitesse. Les distances ont progressivement augmenté durant le mois de mars pour passer de 2500m à 3000m par séance.
Le vélo :
De gros changement ! Premièrement, j’ai mis fin à mon contrat d’ambassadrice avec la marque Corratec France. Je roule désormais en B’twn Ultra 940 CF, un super vélo, je pense que rapport qualité/prix, il est difficile de faire mieux…
J’ai également considérablement diminué ma consommation de home trainer pour retrouver nos belles routes de campagne.
J’ai eu au programme :
- 1 séance spécifique en semaine (le jeudi soir) essentiellement de l’hybride et de la force explosive
- 1 séance de 3/4h à faible intensité sur route vallonnée (le samedi)
- 1 séance de récupération d’environs 1h sur le plat (le dimanche)
Le mois de mars a été assez dur, les conditions climatiques n’étant pas toujours au rendez vous.
Fin mars, j’ai fait un stage de 4 jours de vélo (+ de 10H) pour essayer de retrouver de bons réflexes.
La course à pied :
J’ai eu une très grande forme au mois de mars en course à pied, j’ai pu observer une très belle progression.
J’ai eu au programme :
- 1 séance VMA (souvent le mardi ou mercredi)
- 2 enchainements vélo d’environs 30min
- Et/ou 1 séance endurance critique d’1h30/1h45
Avril : 4 semaines de développement vers Aix + 2 semaines d’affutage
La natation :
Idem que pour le mois de mars. Les distances ont été de 3000m par séance.
J’ai eu la chance de gagner un dossard pour le Cannes International Triathlon grâce à @marion.vlt que j’ai fait en relais avec maxou (a deux semaines de Aix, faut pas déconner ahah) Je me suis occupé de la partie natation qui m’a servi d’entrainement en situation de course en mer. Je suis super contente de cette expérience qui me rassure énormément. Les 4km de l’Ironman de de Nice ne me font (presque) plus peur.
J’ai également pu tester ma nouvelle combinaison Xterra Vector Pro Full Suit. Verdict ? Je valide à 100% ! Elle est vraiment bien, on l’oublie complètement en nageant.
Le vélo :
Pas de gros changement. J’avais donc :
- 1 séance spécifique en semaine (le jeudi soir) essentiellement de la force explosive
- 1 séance de 4h à faible intensité sur route vallonnée (le samedi)
- 1 séance de jeux d’allures 70.3 d’environs 2h sur le plat (le dimanche)
Mi-avril, je me suis rendu chez une psychologue/sophrologue car 7 mois après ma chute à vélo je n’arrivais toujours pas à franchir le cap. J’étais très (trop*) raide et j’avais perdu beaucoup de réflexes. En deux semaines, en m’étant des mots sur mes maux, sur le sens de ma chute, sur ce que représente l’Ironman pour moi, j’ai réussi à y remédier. À accepter, à lâcher prise et remplacer la boule au ventre par des papillons.
Toujours grâce au polar cannes international triathlon, nous avons profité de notre passage dans la région pour faire la reconnaissance du parcours de l’Ironman de Nice. Enfin, juste le col de l’Ecre … Je regrette presque de l’avoir fait, j’aurais aimé me réserver la beauté des paysages pour le D-DAY ! C’est vraiment magnifique. En ce qui concerne le col de l’Ecre, rien d’insurmontable, pas de gros pourcentage mais c’est long, très long. Il va falloir s’armer de patience. J’ai également eu beaucoup de mal à boire sur les 20 dernières minute d’ascension, il faudra que j’y fasse attention le jour j.
La course à pied : La part d’ombre au tableau …
J’ai eu deux épisodes douloureux qui ont empêchés ma progression en avril. Cela à commencer par un début de périostite signe qu’il était temps de changer mes chaussures. Une fois celles-ci changés (même modèle) j’ai eu une belle aponévrosite plantaire ce qui m’a obligé à arrêter la course à pieds pendant une semaine. Je viens tout juste de reprendre avec une augmentation progressive des charges d’entrainements. A deux semaines de Aix, je cours essentiellement en endurance fondamental. J’avoue que je suis assez inquiète. Changer de chaussure ? oui ? non ? Changer de podologue ? De semelle ortho ? Bref, à voir.
En bonne élève, à 50 jours de l’ironman de Nice je prépare tous les soirs mes pieds avec de la Crème NOK, au moins je n’aurais pas d’ampoule.
Ma force à l’entrainement
Mon entourage me demande souvent d’où je tiens ma motivation, cette force qui me pousse à toujours m’entrainer sans ronchonner ? Je pense que je la tiens de la natation synchronisée. Pour la plupart des gens, c’est un sport de nanas. Pourtant, derrière les paillettes, les chignons et les sourires se cache un sport où se mélange le culte de la performance ainsi que des exigences athlétiques qui dépassent les limites de l’imaginable. « C’est comme courir un sprint olympique de 400m, sans respirer. » – Parfaite.
Alors voilà, l’implication à l’entrainement, je connaissais. Pour la petite anecdote, à 12/13 ans (l’âge de cette photo lol) je n’avais le droit de sortir de l’eau à l’entrainement uniquement pour … Vomir.
Depuis le début de ma préparation je ne me suis jamais plainte de faire une séance en particulier car je sais exactement pourquoi je le fais. J’ai été fatigué par moment mais jamais démotivé. Je pense que le plus dur pour moi cette année a été de devoir apprendre à m’écouter ! Ecouter mon corps, mes douleurs et d’accepter que les adaptions physiologique dépendent de la biologie et non de mon bon vouloir. Aujourd’hui, quelles que soient les circonstances, je fais toujours de MON mieux, peu importe le résultat final. Je suis en quelque sorte, libéré.
Alimentation :
Toujours ZERO PRIVATION mais on ne va pas se mentir je suis quand même de plus en plus raisonnable. J’ai commencé mi-avril une cure de berocca sport que je re prolongerais surement jusqu’à l’ironman de Nice. J’ai également commencé à m’alimenter en situation de course sur le vélo. Je me suis mise à boire deux petites gorgées d’eau toutes les 10min, à tester pleins de truc ect. J’ai bien fait car il n’y pas grand-chose qui passe… Je me suis très vite aperçu que je faisais une fausse (car ce n’est pas vraiment le cas, enfin, je ne pense pas) « intolérance au sucre ».
Je m’explique, sur les sorties de plus de 2h, je suis dans l’impossibilité total d’ingurgiter le moindre produit au gout sucré (pate de fruits, compotes trop sucré, gels ect) et si par malheur j’y arrive, c’est à coup sûr suivi d’une très grosse hypo/fringale sur le vélo réduisant considérablement mes performances.
Update > Alimentation Ironman Nice
Ironman 70.3 Pays d’Aix
Le mois d’avril a été compliqué niveau motivation. J’ai eu une très grande forme fin mars, l’attente des premières courses a été extrêmement longue. Alors autant vous dire que cette Ironman 70. 3 je l’attends avec impatience !
J’avais fait le choix de participer a très peu de compétitions car c’était le meilleur moyen de réussir à tout conjugué (études/travaille//famille/maxou ect) tout en m’entraînant.
De plus, j’ai évité d’accumuler de la fatigue liée aux déplacements courses (je suis une petite batterie lol). Par rapport à la vie bien chargée que j’ai, c’était le bon choix MAIS j’ai hâteeee !
Alors voilà, vous savez tout. Il s’agit de l’histoire d’une rêveuse qui depuis huit mois maintenant construit sa vie entière atour d’une conviction invraisemblable. Durant tout ce temps, chaque jour, chaque étape, chaque pas, chaque doute, chaque victoire ne mènent qu’à un seul but.
Pas un seul jour ne passe sans que je pense à cette journée. J-50.
Merci d’être là,
Laura